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300. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

J’en appelle aux gens de bon sens : je leur demande si une éducation un peu suivie inspire beaucoup de goût pour l’esclavage rebutant d’une profession Mécanique ; s’il n’est pas sage, prudent et même religieux de s’adonner à ce à quoi on est le plus propre, s’il n’est pas du devoir d’un fils d’être pressé d’ôter à sa famille dont il a autant lieu de se louer que je l’ai de la mienne, le fardeau de son entretien.

301. (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662

Tantôt applaudissant à cette vertu romaine qui n’est autre chose qu’un orgueil déguisé ; & s’accoutumant à regarder un chimérique honneur, comme le bien le plus précieux, il apprend à tout sacrifier pour le conserver, ou le réparer sans égard pour les droits mêmes les plus inviolables du sang & de l’amitié ; & il l’apprend d’autant plus volontiers, que c’est un pere barbare qui met lui-même un fer assassin entre les mains de son fils, & lui ordonne de tuer ou de mourir. […] heureux initiez, s’écrioit saint Chrysostôme, ignorez-vous à quelle condition le Seigneur vous adopta pour fils ?

302. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Dès le commencement de la Pièce, il est dit qu’Absalon était fils naturel de David : flétrissure à l’origine de ce Prince ! […] Est-il un homme qui conseillât à son fils pour exercer son courage, d’aller attaquer des voyageurs sur le grand chemin ?

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