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256. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

Je ne sais pas comment on peut lire cet endroit sans s’empêcher de rire, mais je sais bien que l’on n’a jamais repris les inconstants avec tant d’aigreur et qu’une maîtresse abandonnée ne s’emporterait pas davantage que cet observateur, qui prend avec tant de feu le parti des belles.

257. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35

nous l'apprend quand il veut reprocher aux Romains l'impiété publique de ces Spectacles, ayant écrit, que « tous les corps des Magistrats et des Prêtres s'y trouvent présents, les grands Pontifes, et ceux de Jupiter avec leur Mitre, les Augures interprètes de la volonté des Dieux, et ces Vierges chastes qui gardaient le feu perpétuel. » Aussi tous les ornements des lieux où les Spectacles étaient célébrés et toutes les choses qui s'y passaient, portaient quelque marque de cette vénération.

258. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

Voyez cette femme effrontée dans ses mouvements, « procaci motu » ; mollement énervée par les délices, « infracto per delicias incessu » ; ses yeux pleins de feu lancent en se jouant mille traits, ou plutôt mille pièges, « ludentibus jaculant palpebris retia ».

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