/ 288
224. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Je ne sais si nos plus grands amateurs voudraient de pareilles obsèques ; leurs familles le souffriraient-elles ?

225. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Laissons à l’Opéra tout ce qui précède les beaux jours de la Grèce & de Rome, les Dieux, les Demi-dieux, les Fées, & la Chevalerie ; admettons sur le Théâtre par excellence, les Lycurgue, les Solon, les Charondas, les Socrate, les Aristide, les Camille, les Cincinnatus, les Cesar & les Sertorius : pourquoi même n’oserions-nous pas choisir des sujets récens, & célébrer des familles encore existantes ? […] L’on sent combien les beaux Rôles de nos Tragédies, par exemple, auraient de pathétique & d’énergie, dans la bouche d’un jeune-homme ou d’une fille descendus de quelqu’une de ces familles chéries de la Nation*. […] Une femme a des occupations sérieuses qui lui interdisent cet amusement ; les grossesses, les soins respectables de mère de famille, succèdent à la liberté de fille*. […] Conséquemment, le produit de la Recette, toutes les Dépenses prélevées, peut être employé, soit pour les honoraires des Auteurs, soit aux Prix & aux Accessits des Acteurs & Danseurs-citoyens, soit à des travaux pour l’utilité & l’embellissement des Villes, soit au soulagement de pauvres familles, &c.

226. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Ses railleries ayant offensé une famille puissante, il fut mis en prison, & ensuite condamné au bannissement.

/ 288