/ 228
46. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164

« Tous les Savans en l’Art, dit l’Abbé d’Aubignac, nous apprennent que les Fables polymythes, c’est-à-dire, chargées d’un grand nombre d’incidens, ou sont vicieuses, ou ne sont pas des meilleures. » C’est parce qu’elles sont toutes occupées par les actions, qui ne laissant point de place au discours, tiennent le sujet comme étouffé, sans air & sans mouvement.

47. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182

Ce sont des fables que l’on réalise et qui deviennent contagieuses.

48. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Il peignit tout ce que la Fable a de plus licencieux, les amours des dieux, Zephir & Flore, Diane & Endymion, Bacchus & Ariadne, Syrinx, Leda, Danaé, &c. les Amours de Mars & de Vénus en plusieurs tableaux. […] Les auteurs comme les arbres ne donnent qu’une espece de fruit ; Lafontaine, disoit-on, est un Fablier, il produit des Fables ; Moliere est un Farcier, il porte des Farces, encore en est-il de bien véreuses. […] Ce puissant génie n’est point du tout créateur, non-seulement parce que ses Fables & ses Contes sont pris dans quelques auteurs, mais parce qu’ils ont tous le même habit, le même visage. C’est dans la vérité un Fablier, un arbre qui porte des fables ; son fruit est toujours de la même espece, & souvent fort verreux. Moliere est plus varié, plus fécond, plus original, plus fin : chaque bonne scène de ses pieces vaut mieux qu’une bonne fable de Lafontaine.

/ 228