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170. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Je vais enfin ajouter ici d’autres exemples du même genre qui viennent à l’appui de ce que j’ai avancé. […] Malheureusement cette horrible société n’en a fourni que de trop nombreux exemples ! […] De nos jours même, nous en voyons quelques exemples, car plus d’un ministre du culte, abusant de l’ascendant que la religion lui donne sur les esprits faibles et crédules, accumule chaque année, par la voie de legs pieux en faveur de gens de mainmorte l, d’immenses richesses, dont la progression serait effrayante, si le gouvernement n’y mettait ordre. […] On sent que les exemples ne manqueraient pas pour venir à l’appui de ce que je viens de dire.

171. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103

Il s’occupe, dit on, à représenter les actions héroïques, à multiplier les exemples du vice puni, & de la vertu recompensée. […] M. de Voltaire en rapporte deux exemples, qui suffiront pour en montrer la différence.

172. (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198

Néanmoins il est encore véritable, qu’on ne doit pas condamner absolument quelques danses qui se feraient modestement et honnêtement en quelques occasions extraordinaires, comme ès noces, et autres assemblées rares de parenté et d’amitié, pourvu qu’on en bannisse les mauvaises circonstances, qui ont été marquées ; étant à observer que toutes personnes qui auraient l’expérience que la danse les fait tomber ordinairement en quelqu’unm des péchés susdits, s’en doivent abstenir comme d’une chose mauvaise, et que ceux même qui sortent de la danse fort innocents de ces péchés, doivent craindre de se rendre coupables des péchés des autres, qui ont été engagés par leur exemple à danser : ce qui fait conclure que toutes sortes de personnes doivent s’abstenir autant qu’il leur sera possible de toutes danses. […] Au miroir des exemples, il est rapporté qu’une jeune fille, à la persuasion d’un bon Religieux, quittant tout à fait les passe-temps des danses, auxquels elle était passionnément attachée, mérita que la Sainte Vierge Marie mère de Dieu, avec les chœurs des Vierges, lui apparut à l’article de la mort.

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