/ 286
252. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

quels chants pouvoit-on attendre de Thalie ; Lorsque d’Aristophane épousant la folie, Et, par son impudence, assurant ses succès, Elle s’abandonnoit aux plus honteux excès ? […] Les Poëtes dramatiques ont dégradé la Poésie, en ne lui conservant pas la pureté de son origine ; & ils lui ont attiré des ennemis qui, dans l’excès de leur zele pour les mœurs, vouloient la proscrire.

253. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

où il est parlé, tantôt d’un projet d’enlèvement, — tantôt d’une conquête adultère, — d’un duel d’amour — où le Ciel exauce des vœux criminels, où «  le bonheur est dans l’inconstance, » — où dans une romance amoureuse on invoque la Sainte Vierge pour protéger des amours impures ; où l’on apprend à braver le sacrilége ; où une danse voluptueuse de nonnes alarme la pudeur et la religion ; où l’on trouve l’excès, la vengeance et le désespoir de l’amour, et Dieu invoqué au milieu d’impures alarmes ; où enfin après toutes ces intrigues une cathédrale avec le sanctuaire du Dieu trois fois saint est réprésentée ou plutôt profanée sur le théâtre.

254. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70

Rien de plus faux & de plus dangereux que la morale qu’on y débite ; la belle école des mœurs, qui fait une divinité de l’amour, principes de tous les excès, de toutes les folies des hommes : Tuscul. quest.

/ 286