I’ay crû deuoir expliquer toutes ces distinctions du Poëme Dramatique, parce que dans la suite de mon discours, ie prendray vne des parties pour le tout, & la Comedie pour tous les ouurages de Theatre qu’embrasse le Poëme Dramatique. ce nom d’vne espece particuliere estant deuenu vn nom general, & l’vsage voulant que la Tragedie, La Tragi-comedie & la Bastorale passent aujourd’huy soûs le nom de Comedie. […] Apres ie feray voir comme ce Corps est vne maniere de Republique, & de la plus belle espece ; quelle est la fin de son gouuernement, & les áuantages qu’on en peut tirer. […] Il est vray que leur Gouuernement est de la plus belle espece, qu’il s’en faut peu qu’il ne soit entierement Aristocratique, & que ceux d’entre eux qui ont le plus de merite ont aussi dans l’Estat le plus de credit. […] L’argent est porté d’abord au Tresorier, & s’il se trouue quelque espece où il y ayt du defaut, le Receueur, comme i’ay dit, la doit faire bonne, & on la luy rend.
Cette idée pourroit bien faire entendre que l’ame n’est qu’une matiere déliée, une espèce de feu épuré, Mens ignea terrenæ fæcis exuta, comme disoit la these de l’Abbé Prades.
Il place la prédication des Apôtres, des Pères, des Pasteurs, de niveau avec la Comédie, qui est une espèce de blasphême de la parole divine.