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495. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59

Qu’on veuille sincérement s’instuire, & qu’on soit de bonne Foi, les Spectacles n’auront plus de charmes, & les Théatres seront bientot déserts ; mais, dit Mr. de Fénélon, un des plus pieux, & des plus sçavans Prélats que la France ait vus naitre, Ceux qui aiment la Comédie, & qui suivent les vanités du siécle, ne veulent jamais entendre traiter chrétiennement ces matieres, afin de pécher plus librement & sans inquiétude… Ils ferment les yeux, & se bouchent les oreilles, pour ne point voir ni entendre toutes ces choses qui déplaisent.

496. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Leur paresse empruntait le voile du zèle et de la piété pour autoriser leur fainéantise ; ils avaient toujours des Indulgences à gagner dans l’Eglise du Patron du jour, un grand Prédicateur à entendre, un Confesseur à visiter. […] Si nous avions aujourd’hui des Cicéron qui plaidassent pour nos Roscius, on les entendrait sans doute s’élever contre le préjugé qui avilit la profession de ceux-ci, et s’efforcer de rendre les honneurs à des talents qu’on attaque aux dépens de la raison et de la Vertu.

497. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

On en vient aux mains ; à entendre le bruit des armes, & les cris des vainqueurs & des vaincus, on diroit que c’est un véritable combat.

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