C’est d’où procède l’artifice de ces pères, qui pour donner de l’horreur de l’ivrognerie à leurs enfants, faisaient boire par excès leurs domestiques, et les produisaient devant eux en cet état où ils faisaient des postures ridicules. […] » et demeure d’accord que « c’est un jeu non d’enfant, mais un jeu qui est une occupation sérieuse, et digne d’attirer les regards des esprits célestes ; que ce n’est pas un jeu qui ressemble à celui des Théâtres, qui n’est propre qu’à irriter les passions par la représentation des intrigues des femmes et des choses impures. […] n’avez vous point vos enfants ?
Mais l’Epoux qui devient le tyran de sa Femme, & qui est si bien contrasté dans l’Ecole des Maris, par le galant homme qui laisse une honnête liberté à la sienne ; Celui qui abuse d’un dépôt confié, qui veut séduire, en sa faveur, une Enfant qu’il a mal instruite, & qui compte lui enlever & les douceurs de la vie & les biens ; Un faux Philosophe, rempli de lui-même, qui se complaît dans le mérite sauvage de détester l’humanité ; Un avare sordide, ingrat envers ses Enfans : Tous ces objets ne sont-ils pas vicieux ?
où l’on ne débite que des fadaises ; où l’on ne voit que des espiègleries d’enfant & des balourdises de vieillard hors de la nature !)