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66. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Après la destruction de l’Empire de Rome, la Comédie, suivant l’expression de beaucoup d’Auteurs, resta ensevelie sous les ruines des Villes. […] Etoit-il supportable, même aux yeux des Philosophes Payens, que sur la fin de l’Empire, les Théâtres fussent bâtis plus superbement que les Temples, & que les Jeux du Cirque fussent plus brillans que les Cérémonies Religieuses ? […] Chez les premiers Chrétiens, de l’impureté, de l’idolâtrie, & des abominations des derniers tems de l’Empire de Rome.

67. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Or je demande si l’on a plus de raisons aujourd’hui de permettre la comédie les jours de fête, qu’on n’en avait au quatrième siècle, où le peuple, à demi Païen, accoutumé depuis mille ans dans tout l’empire Romain à toute sorte de spectacles, et livré à la plus grande corruption, pouvait encore moins s’en passer que la France, où la frivolité seule et la dépravation en ont fait un prétendu besoin. […] Qu’on ne pense pas, ajoute l’Empereur, être dispensé de la loi lorsque des réjouissances publiques, même le jour de notre naissance ou de notre avènement à l’empire, tombent le dimanche ou dans quelqu’une de ces fêtes. […] La défense des spectacles aux jours de fête n’est pas aujourd’hui si rigoureuse en France qu’elle l’était dans les empires d’Orient et d’Occident, et par conséquent dans les Gaules, qui en faisaient partie.

68. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275

Je me flatte d’avoir démontré combien cette passion est dangereuse, et combien il importe à la République de la déposséder de son empire.

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