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215. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Les Peres, disent les Conférences d’Angers, pag. 547 déjà citée… « n’ont pas seulement blâmé la Comédie, telle qu’elle étoit, sous le regne de l’Idolatrie ; mais telle quelle étoit devenue, sous les Empereurs Chrétiens, séparée de tous les rits du Paganisme aboli. » O Serviteur de J. […] Jugeons-en par les Tragédies, qui nous restent des prémiers siécles… Elles furent composées & représentées sous un Empereur, aussi impie, & aussi débauché, que l’étoit Néron.

216. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

C’est un homme unique dans l’Univers, il n’a pas eu son pareil depuis le déluge, il a composé quarante opéras, il coule de sa plume de la musique sans fin, comme les eaux du Danube, il est récherché de tous les Potentats ; le Sophi, le Mogol, l’Empereur de la Chine & du Japon vont l’enlever à l’Europe ; cet homme cependant est si humble, & si désintéressé, il a une si haute idée de l’opéra de Paris, qu’il prie à genoux les directeurs de vouloir bien recevoir & jouer un opéra François, qu’il a essayé de faire ; car il fait le François mieux que l’Allemand ; cet Orphée Autrichien, a un goût, une vénération que rien n’égale pour cette langue, qu’il met sans façon au-dessus des langues mortes & vivantes, pour la belle musique de toute espece ; car il s’est essayé dans toutes les langues, & ses opéras Chinois sont admirables ; il veut bien se contenter de la part qu’on donne aux musiciens, offrant de prendre sur son compte le voyage, & le séjour de Paris, & d’envoyer même auparavant sa piéce à examiner à tout l’orchestre parisien, &c.

217. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

L’empereur Auguste, grand amateur, étant au lit de la mort, dit à ses amis, N’ai-je pas bien joué mon personnage ?

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