J’ai dit sous le titre de farceurs & bâteleurs, que les Ordonnances leur défendoient (de même à tous autres Comédiens) de se servir d’habits Ecclésiastiques. […] Les Comédiens ne peuvent représenter sur leurs théâtres ni les Ecclésiastiques ni les Religieux.
« Qui sibi nequam est cui bonus erit. » Ces pièces de collège fussent-elles tolérables pour des laïques, peut-on sans gémir voir de jeunes Ecclésiastiques sur le théâtre, quitter leur habits, vêtus en mondains, en arlequin, en femmes, fardés, mouchetés, débitant des galanteries, chantant des airs efféminés, dansant, cabriolant, ce qui leur est absolument défendu par tous les canons, et qui est ordinaire dans les collèges où l’on emploie sans distinction les clercs, comme les autres, souvent bénéficiers dans les ordres sacrés ? […] 11) dit : « Ces personnes Ecclésiastiques et Religieuses, pour n’avoir pas fait assez de réflexion sur les saintes ordonnances de l’Eglise, font représenter des pièces par de jeunes étudiants, et y entremêlent des danses et des ballets. […] » ajoutons, est-il ecclésiastique ?
où il décide le contraire par ces paroles : « A l’égard de ceux qui vont à la Comédie, il y en a qu’il serait indécent et scandaleux d’y voir assister, comme sont les Religieux, et surtout les plus réformés ; et je vous avoue que j’aurais de la peine à les sauver du péché mortel, aussi bien que les Evêques, les Abbés et tous les gens constitués en dignité Ecclésiastique. […] Et l’autre défend aux Clercs d’assister aux Jeux du Théâtre, sous peine d’être interdits de toute fonction Ecclésiastique, Tit. 9. chap. 27. […] [NDE] Un nomocanon est une collection de textes juridiques anciens sur la vie ecclésiastique et religieuse qui regroupe des lois seculières et religieuses.