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231. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

Elles sont des caracteres que grave la divine Miséricorde, pour faire lire aux personnes qui ont trop aimé leur teint, que c’est une fleur sujette à se flétrir devant que d’être epanouïe, -qui par conséquent ne mérite pas qu’on la compte au rang des choses que l’on peut aimer. […] Le reste de sa vie ne fut qu’un tissu de bonnes œuvres, de confessions fréquéntes (l’auteur ne parle pas de fréquentes communions, elles n’étoient pas du goût de Port-Royal), des lectures lectures de piété, des oraisons multipliées, des humiliations profondes, des pénitences rigoureuses, des conversations saintes, des lettres édifiantes aux Carmelites & à la Visitation, des fondations pieuses, des maladies causées par ses austérités, des épreuves intérieures, des scrupules, du courage, de l’obéissance à ses confesseurs, ses complaisances pour son mari, lors même qu’il modéroit son zele, la modestie de ses habits, le soin de sa maison & de ses vassaux, l’aveu de ses fautes, son assiduité au service divin, sa facilité à pardonner les injures, tout est édifiant dans le panégyrique que fait l’historien.

232. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Cet amour platonique, que son enthousiasme pour le plus grand plaisir physique lui fait croire impossible, est la plus complette extravagance que la folie humaine puisse imaginer , quoique le divin Platon & l’admirable Fenelon l’ayent imaginé, sans être complettement extravagans  ; cet amour est pourtant celui des anges qui n’ont point de corps, celui des saints pour Dieu qui n’est qu’un pur esprit, celui que Dieu demande de tout l’esprit, de tout le cœur, de toute l’ame, de toutes les forces ; c’est l’amour des ennemis, si fort recommandé dans l’Evangile, où n’entre pour rien le plus grand plaisir physique.

233. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Convaincu, comme je l’ai toujours été, des vérités de notre religion, la seule divine & incontestable, il s’élevoit des nuages dans mon ame sur un état si peu conforme au Christianisme.

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