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39. (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322

Dieu ne nous impute pas les froideurs qui viennent de la soustraction de ses lumières, ou simplement de la pesanteur du corps; mais il nous impute sans doute celles auxquelles nous avons contribué par notre négligence, et nos vains divertissements. […] Et ainsi ils ne doivent point douter que Dieu ne les juge très coupables d'avoir fait si peu d'état de son amour, qu'au lieu de le nourrir et de tâcher de l'augmenter, ils n'aient point craint de l'éteindre par leurs vains divertissements, et qu'il ne leur impute comme un grand péché le refroidissement, ou la perte de leur charité.

40. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Ainsi l’on vit alors en cette grande Ville trois différents théâtres pour les divertissements publics. […] Cette réduction a augmenté le concours des spectateurs, et a fait prendre à proportion de plus fortes mesures pour y maintenir la tranquillité nécessaire aux divertissements publics. […] Et d’autant qu’il importe que chacun soit informé de la volonté de Sa Majesté, et qu’elle entend qu’il soit procédé extraordinairement contre ceux qui au dedans ou au dehors et proche de l’Académie exciteront quelque tumulte, et qui troubleront les spectacles et divertissements publics : Requérait le Procureur du Roi que sur ce il fût pourvu, afin que par le respect qui est dû aux volontés de Sa Majesté, plus que par la crainte du châtiment ; et qu’aussi par la connaissance de la protection particulière qu’il lui plaît de donner en faveur des Arts et du Public à l’Académie de Musique, ceux qui se trouveront à ces représentations n’y fassent aucun désordre, et qu’aucun de ceux à qui l’entrée en est défendue n’ait la témérité de s’y présenter. […] Mais comme Sa Majesté Nous a pareillement ordonné d’empêcher à l’avenir qu’il n’arrive de semblables désordres, et d’établir dans les lieux destinés aux divertissements publics, la même sûreté qui se trouve établie par les soins et par la bonté de Sa Majesté dans tous les autres endroits de Paris : Le Procureur du Roi Nous a requis qu’il fût sur ce par Nous pourvu, afin que ceux qui voudront prendre part à cette sorte de divertissement, d’où présentement tout ce qui pourrait blesser l’honnêteté publique doit être heureusement retranché, aient la liberté de s’y trouver sans craindre aucuns des accidents auxquels ils ont été si souvent exposés. […] majesté étant informée que les défenses qu’elle a ci-devant faites à toutes personnes d’entrer aux Comédies, tant Françaises qu’Italiennes, sans payer, ne sont pas exactement observées ; et même que beaucoup de gens y étant entrés, interrompent par leur bruit le divertissement public : Sa Majesté a de nouveau fait très expresses inhibitions et défenses à toutes personnes, de quelque qualité et condition qu’elles soient, même aux Officiers de Sa Maison, ses Gardes, Gendarmes, Chevaux-Legers, Mousquetaires, et tous autres, d’entrer auxdites Comédies sans payer ; comme aussi à tous ceux qui y seront entrés, d’y faire aucun désordre, ni interrompre les Comédiens en quelque sorte et manière que ce soit.

41. (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188

Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. 136 Chap.  […] Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour le théâtre doit nous engager à fuir ces divertissements. 183 [Chap. 

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