Le célebre Jean-Jacques Rousseau vient de parler sur cette matiere comme auroit fait Diogene, dont il semble renouveller l’esprit : il peint les spectacles dans une lettre à M. d’Alembert, comme des occasions sures & prochaines de débauches, & se félicite de ce que sa chere Geneve sa patrie ne connoît point encore ce divertissement dangereux, qu’il appelle l’ Ecole du libertinage , le fruit de l’oisiveté , la ruine de la société .
Mais il est bon qu’on écrive contre un si dangereux divertissement ; quelqu’un en profite, & l’on maintient la possession de la vertu contre le vice.
Le nombre de ces hommes n’étant pas assez grand pour le divertissement du public, on y employa les esclaves, & bientôt les hommes libres s’y livrerent pour de l’argent.