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178. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

La première condition que Saint Thomas exige pour rendre le Jeu permis, et sous le nom du Jeu la Comédie, est que la fin du Jeu ou de la Comédie soit le divertissement ou le relâchement du corps ou de l’esprit : « Quod ordinatur ad solatium hominibus exhibendum. 10 » Nous convenons avec ce saint Docteur et avec vous qu’il en est de l’esprit comme du corps, et que le corps ne pouvant subsister dans une fatigue continuelle, à moins qu’il ne reprenne de nouvelles forces dans le repos, l’esprit ne pourrait point aussi durer dans une action longue et violente, s’il ne se donnait quelque relâche par le divertissement ; par là le divertissement en général est non seulement permis, mais même nécessaire. […] Le second que l’on doit tolérer, consiste dans un mélange de paroles et d’actions agréables pour son divertissement ou celui des autres. « Secundus ludus est, cum quis utitur aliquibus verbis vel factis solatiosis ob recreationem sui et aliorum. […] Mais reprenons pour une bonne fois l’examen que nous avions trop interrompu, des conditions que Saint Thomas exige pour rendre la Comédie un divertissement licite. […] La première condition que Saint Thomas exige, est que l’on prenne le divertissement du Jeu ou de la Comédie, pour le soulagement et délassement du corps ou de l’esprit. « Officium histrionum quod ordinatur ad solatium homnibus exhibendum.

179. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28

Cette réforme rendit les Histrions plus circonspects, elle introduisit insensiblement la Religion sur le théâtre ; les Confreres de la Passion au commencement du XV. siécle succéderent aux Troubadours : mais des piéces qui ne rouloient que sur des mystéres, étant peu propres au divertissement du peuple, ils ajouterent aux représentations des farces licentieuses assorties au gout corrompu du tems.

180. (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360

Nous crûmes la première fois que ce n’était qu’une curiosité passagère d’un divertissement inconnu, dont vous vouliez vous désabuser, et nous eûmes quelque légère condescendance.

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