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294. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Un Homme plongé dans la réverie par inadvertance, est surpris par quelqu’un qui le fait appercevoir de son absence, & lui demande à quoi il rêvait, répond le plus souvent [à rien.] […] Il rejoignit ensuite son Père, sans faire paraître le moindre trouble, & comme s’il se fut seulement égaré, il demanda ce qu’était devenu son Frère. […] Après s’être enfermé, il lui demanda ce qu’était devenu son Frère, ce Prince lui répondit froidement qu’il l’avait perdu de vue dans la poursuite du Cerf. […] Les Prêtres à qui l’usage avait permis de se marier avant la clôture dudit Concile, demandèrent aussi la permission de garder leurs Femmes. […] Nannus approuva le choix de sa fille, & les Phocéens n’eurent pas de peine à obtenir la permission qu’ils demandaient.

295. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132

Comment ses personages peuvent nous corriger On a souvent demandé, ainsi que je l’ai dit plus haut1, quelle impression pouvaient faire sur nous des Gardes-Chasses, des Savetiers &c.

296. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

Tout le monde sait l’origine des trois premiers, Seine, riviere, du mot latin Sequana, doit s’écrire avec une S & e, Seine ; sain, saine, en bon état, en bonne santé, du mot latin sanus, sana, demande un S & un a. […] Après la représentation d’Atrée, tragédie de Crébillon pleine d’horreur, on demandoit à l’auteur pourquoi il avoit adopté ce genre terrible ? […] I, demande s’il faut faire représenter des pieces de théatre dans les collèges. […] Il en est d’autres destinés par la nature pour toute autre chose que les livres & le cabinet, pour le militaire, le commerce, pour tout ce qui demande plus d’activité que de goût & de méditation, les représentions leur apprennent a bien prononcer le françois, à se présenter d’un air aisé, à sentir ce qu’on dit ou entend. […] Il en résulte que, pour les rôles vicieux, on doit pendant le temps de la préparation & de la représentation ; se rendre réellement méchant, orgueilleux, emporté, médisant, impudique, comme le rôle le demande.

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