Il y a eu deux autres Traités faits en ce siècle contre la Comédie, savoir celui de François Marie del Monacho Sicilien, et un du Père Ottonelli Jésuite Italien.
Il convient au Dialogue, parce que cette variété de Césure & cette facilité d’enjamber, donne aux Vers la liberté de la Prose, introduce nel dir legato, la liberta del dir sciolto, c’est-à-dire, selon moi, change la Poësie en Prose. […] Déja jusqu’en mon cœur le poison parvenu, Dans ce cœur expirant jette un froid inconnu, mon oreille est également satisfaite, en les entendant rendus ainsi par l’Abbé Conti : Io presi, io stillar fei nell’ ardenti mie vene Un velen, che Medea porrò seco d’Athene ; Gia dentro del miu core il veleno diffuso, Sparge nel cor spirante languor fredo non uso. […] Nous retrouvons un peu Corneille, quand il rime, comme dans ces Vers sur l’ambition humaine, La ambicion del humano devanto, Ya’ satisfecha cansa, y de un deseo A otro contrario passa, de tal suerte Que sin sossiego alguno, hasta la muerte, Lograda y à la altura de su ideà, No pudiendo subir, baxar desea.
A Padoue, en 1630, par François Marie del Monacho, Sicilien.