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38. (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284

Je souhaitterois aussi qu’on fît attention aux pieges que tout ceci tend à la chasteté, et au danger qu’il y a que le démon s’en prevaille pour nous porter au peché. […] Est-il donc de la prudence Chrétienne de s’exposer soi-même, et d’exposer les autres à de tels dangers ?

39. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

.° le théatre est un danger ordinaire qu’on trouve partout, qui ne nuit qu’à ceux qui succomberoient également ailleurs ; 2.° le danger des ames foibles est bien récompensé par l’avantage qu’en tirent les forts ; 3.° il faut sacrifier le salut des ames à l’avantage temporel du public. […] Il y a du danger par-tout, & ceux qui succombent au spectacle succomberoient ailleurs. […] parce qu’il y a beaucoup de dangers, faut-il les multiplier & les augmenter ? […] Ce n’est qu’augmenter le danger. […] Il préparoit d’autres ouvrages dont il pouvoit espérer le même succès, lorsque rentré en lui-même, toute la France a vu avec édification la Lettre aussi ingénieuse que solide qu’il a écrite contre les spectacles, le 15 mai 1759, où il déplore & répare le scandale qu’il a donné, déclare qu’il a brulé plusieurs pieces qui n’avoient point vu le jour, & démontre sensiblement le danger de la comédie.

40. (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146

Et, quand il serait sans passion, lui est-il permis de voir avec danger, et d’aimer avec complaisance les représentations des choses qu’il doit détester ? […] Loin d’approuver ces sortes de divertissements, il a écrit tout ce qui est capable d’en faire connaître le ridicule, le danger et le venin.

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