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80. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

En un mot il faut détruire la Nature dans tous les ouvrages de laquelle il se rencontre quelque image de plaisir et de volupté. […] Tout travail mérite récompense ; et qui ne voit qu’il faudrait détruire le commerce, si les choses se donnaient pour rien : au contraire, il faudrait avouer que les Comédiens seraient infâmes, s’ils prenaient votre argent sans vous donner du plaisir, ou s’ils vous donnaient du plaisir pour rien, qui ne les estimerait gens pleins de grand loisir ?

81. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

C'est ce méchant effet que je veux tâcher de prévenir ou de détruire. […] Détruisez cette idée si vous pouvez, mais je vous en défie tant que les choses seront sur le même pied, et tant que la cause de l’infamie subsistera en eux. […] Il y combat vigoureusement l’opinion de ceux qui prétendaient que l’Ecriture ne les avait pas défendus : ainsi, sauf meilleur avis, je crois qu’il combattait la vôtre pour la détruire entièrement. […] L’Eglise n’est pas responsable de tous les désordres qu’elle ne détruit pas ; et il y a bien des choses dont elle gémit sans y pouvoir remédier. […] Dites après cela que Monsieur de Paris tolère la Comédie, parce qu’il ne la détruit pas : ce n’est pas toujours par les effets qu’il faut juger du zèle des personnes.

82. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58

Ces dignes Pasteurs détruiront tous les prétextes, par lesquels on prétend justifier ces prophanes amusemens.

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