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27. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Il appelle les théâtres « la boutique des démons et la source de toutes sortes de maux et de désordres ». […] Ils ne conviennent pas à des soldats de Jésus-Christ, qui doivent être revêtus d’armes spirituelles ; mais ils ne sont propres qu’à des gens qui sont à la solde du démon. […] Le temple de tous les démons, c. […] Mais quelles sont les armes, dont se sert le démon, me demanderez-vous ? […] N’allez donc pas aujourd’hui chanter à l’Eglise en la compagnie des Anges, pour vous en aller demain au bal en la compagnie des démons.

28. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Ce sont les fêtes et les pompes du Démon, auxquelles on a renoncé par le baptême. […] A la Pentecôte nous invoquons le Saint Esprit, qui remplit les Apôtres de ses lumières ; à la comédie on est rempli de l’esprit du Démon, qui entraîne au péché. […] n’est-ce pas là la véritable fête du démon ? […] La seconde, de l’homme au démon, par le péché : infiniment funeste, elle produit les mauvaises œuvres. […] on les recherche en insensé, on s’y livre en bête, on y croupit en démon.

29. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137

Quand on connaît les obligations et l’essence du christianisme, on sent que des représentations si obscènes ne peuvent s’accorder avec sa pureté ; qu’on ne peut participer à la table des démons et à celle du Seigneur, et que Bélial ne peut être adoré sur le même autel avec Jésus-Christ. » « Je ne connais pas, dit un auteur, d’esprit plus opposé à l’esprit du christianisme que l’esprit du théâtre ; j’en ai peut-être été aussi entêté qu’un autre, mais j’avoue, à ma confusion, que je n’ai jamais été moins chrétien que pendant cet entêtement. […] « Le démon, dit Tertullien, ne conduit plus aux temples des idoles, mais au théâtre, où l’on voit des statues animées, des idoles vivantes, qui s’étudient par tous les charmes à séduire le cœur et à le faire apostasier.

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