/ 290
57. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96

il parle expressément des représentations qui étaient en vogue « de son temps », cent cinquante ans environ après saint Thomas : « repraesentationes quae fiunt hodie » : pour indiquer qu’elles étaient nouvelles et introduites depuis peuaa, et il déclare qu’elles sont défendues en certains cas et en certaines circonstances qu’il remarque ; dont l’une est, « si on y représente des choses malhonnêtes : turpia ».

58. (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171

Ces expressions, qui ne sont rien moins que des traits d’esprit, sont un jargon dont on déclare gravement qu’il ne faut que rire. […] Bien-loin d’obliger personne à venir à la comédie, il loue ceux qui s’en éloignent ; il n’en estime pas davantage ceux qu’il y voit ; il en blâmeroit plusieurs, s’ils y venoient ; il ne trouve pas mauvais que les confesseurs, les casuistes, les prédicateurs, jusques sous ses yeux, se déclarent contr’elle.

59. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Le troisiéme Concile de Toléde, tenu en 589 sous Pélage II, déclare impie la coûtume de danser aux solemnités des Saints, & ordonne aux Prêtres & aux Magistrats, de s’appliquer à abolir, dans toute l’Espagne, un si pernicieux usage. […] Examinez bien, mes Frères, ce qui se passa aux noces d’Abraham, d’Isaac, de Jacob & des autres Saints dont parle l’Écriture : vous verrez qu’il n’y est fait aucune mention de danses & de semblables légéretés ; au contraire, il est dit de Sara que voulant attirer la miséricorde de Dieu sur son mariage avec le jeune Tobie, elle déclare qu’elle a toujours eu en horreur de semblables amusements : Tob.

/ 290