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100. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344

Il est vrai que le titre d’un Opéra-Bouffon ou d’une Comédie-mêlée-d’Ariettes, le dit quelques fois assez ; & que la vue d’ailleurs nous en instruit.

101. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131

: par où il entend toujours ou l’écriture ou la prédication ou la théologie ; comme si ce n’était qu’en de tels sujets que la plaisanterie fût défendue ; mais on a pu voir que ce n’est pas cette question que Saint Ambroise propose, et on sait d’ailleurs, que par des raisons qui ne blessent pas le profond savoir de Saint Thomas, il ne faut pas toujours attendre de lui une si exacte interprétation des passages des saints pères, surtout quand il entreprend de les accorder avec Aristote, dont il est sans doute qu’ils ne prenaient pas les idées.

102. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

D’ailleurs, les serments réciproques, tels qu’on les entend sur notre Théâtre, sont une espèce de Dialogue bruyant, dont la colère paraît être des deux côtés, la source ; ils ont tout l’air de préludes naturels d’un combat prochain : spectacle que le sexe timide et sans défense redoute le plus ! […] D’ailleurs ce détestable discours ne devrait pas être donné même à un démon ; parce qu’il ne convient jamais de dire, ce qui ne doit jamais être entendu. […] Il se dit déjà, ce me semble, assez de saletés chez nous sans y en apporter d’ailleurs. […] Le Chœur toutefois ne laisse point de faire bientôt après cela quelque réparation de la faute du Poète : il reconnaît que toutes les disgrâces de la vie, toutes les révolutions d’Etat, tous les maux particuliers des familles sont autant de permissions ou d’ordres exprès de Jupiter : le Chœur réunit ensemble tous ces objets pour en faire un plus fort motif d’obéissance et d’acquiescement aux volontés du Ciel ; d’ailleurs, Sophocle avait déjà usé d’une sorte de préservatif pour qu’on n’envenimât point encore ses paroles : car il avait été dit d’avance à Dejanire que P. 340.

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