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592. (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325

Les pompes du monde ne sont pas plus privilegiées, & vous y avez renoncés aussi bien qu’aux œuvres de satan, mais je crois que vous n’avez peut-être jamais bien compris quelles sont ces pompes contre lesquelles vous avez prononcés vôtre grand abrenuntio ; il est de mon devoir de vous l’expliquer, & de vôtre de le bien comprendre. […] Je crois M. que tout ce que je vais vous dire là dessus se trouvera plus fortement appuyé sur vôtre experience, que sur mes raisonnemens ; c’est pourquoy afin de vous bien representer ce qui se passe au dedans de vous-même, il faut remarquer qu’il y a cette difference entre les Anges & les hommes, en ce que les Anges étans de purs esprits dégagez de corps & de matiere, ils n’ont pas besoin de recevoir les especes sensibles des objets exterieurs pour les connoître. […] rien de plus fort que ce qu’un cœur contrit & humilié a fait dire à ce grand Penitent, à ce grand Docteur, à ce grand Evêque & à ce grand Saint ; & je crois qu’il n’y a ny Saint, ny Evêque, ny Docteur, ny Penitent qui n’entre dans ses sentimens, ou qui ose dire le contraire, rapiebant me spectacula theatrica plena imaginibus miseriarum mearum, & fomitibus ignis meiL. 3. confess. […] Je crois M. que si vous faites une serieuse reflexion sur ces paroles de S.

593. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79

Et des Dames Chrétiennes peuvent-elles y assister, aprés ce qu’ils en ont dit, sans montrer, ou que l’on fait peu d’estime de leur autorité, ou que l’on croit, que Dieu ne les a pas établis dans son Eglise, pour être les oracles des peuples ?

594. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14

Lorsque les grands seigneurs ne furent plus que des courtisans, que le plaisir et l’ambition fixèrent à Paris, on vit cette capitale surchargée d’une multitude de citoyens désœuvrés, dont on crut devoir occuper le loisir, selon le goût du temps, par des représentations pieuses qui furent l’enfance et le bégaiement de nos tragédies, de nos opéras et de nos comédies.

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