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78. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18

Chrysostome avait la même crainte que S.

79. (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519

n’est-ce pas nous ôter la crainte de sa Justice, et les consolations de sa Providence ?

80. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54

Le désordre doit assurément être bien commun pour avoir fourni la matiere d’un poëme, & frappé jusqu’à un Poëte comique, qui sans crainte d’être démenti, ose dire dans toute la piece que la bonne intelligence des époux passe dans le monde pour un prodige & est un ridicule. […] On s’élève partout avec aigreur contre le soin que peuvent prendre les maris pour empêcher le crime : leurs craintes sont une foiblesse, leur désirs un ridicule, leur obligation une chimère, leur délicatesse une jalousie, leurs précautions des duretés & des insultes ; on plaisante continuellement sur les outrages qu’on leur fait, & sur ceux qu’ils s’attirent, & que leurs plaintes, leurs mesures, leur vigilance, ne font que hâter, en les rendant plus piquans & plus agréables. […] On croit d’abord le mal, on l’imagine ; les préventions que donne le théatre le font supposer par-tout, on le sent plus vivement par la crainte des excès & du ridicule dont on vient de se remplir.

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