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174. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88

Les coffres de l’épargne étaient vides, il fallait avoir recours aux plus fâcheux expédients pour recouvrer de l’argent, surtout par la création de nouveaux offices, dont les Italiens fournissaient les titres, et persuadaient au Roi que c’était un excellent moyen d’avoir de l’argent sans violenter personne, et de rendre la puissance du Roi absolue, en remplissant toutes les villes de créatures qui fussent à lui, et que par la crainte de perdre leurs charges, il tint obligées de lui aider à fouler ses sujets. » L’Abbé de S.

175. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Les uns les doivent remplir d’admiration, les autres de reconnoissance, les autres de crainte & de terreur. […] Mais à le bien prendre, on n’y en guérit aucune, seulement on y apprend à cacher toutes les deux par la seule crainte du ridicule.

176. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

L’Evangile nous apprend à combattre les passions par les vertus, avec la grace, l’orgueil par l’humilité, la colere par la douceur, l’avarice par l’aumône, la crainte par l’espérance, la sensualité par la mortification ; jamais un vice par un vice, un péché par un péché. […] Le Curé surpris leur dit avant de les recevoir, crainte de quiproquo : Dites-moi qui de vous deux est la fille qui veut se marier.

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