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377. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318

Les Sujets d’invention me sont toûjours un peu suspects : & ie crains d’y trouver, ou de la secheresse & de la pauvreté, ou des richesses & de l’extravagance. […] S’il est de difficile composition, s’il est sombre, s’il ne peut estre rendu sensible & capable de toutes les beautez du Balet, il faut le reietter : par exemple, il est malaisé de bien exprimer dans un Balet une naissance, à moins de hazarder des accessoires ridicules & méseãs : une victoire qui n’a que des circonstances serieuses, & qui ne craint point de hôteux detours, n’est point non-plus une matiere propre pour le Balet, parce que la peinture de son action est impossible, & que ce n’est qu’un corps ideal, un resultat imaginaire du combat, & de la vaillance du Vainqueur.

378. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

D’un autre côté, il n’est pas moins vrai que le peintre de Henri, qu’on dit si timide, si modeste qu’il a fallu l’autorité du premier Prince du Sang, pour le résoudre à donner au public ce qu’il n’avoit fait que pour un théatre de société, n’a pas craint de bien enlaidir son héros, par des basses familiarités & des libertés indécentes prises avec la fille de son hôte, devant son pere & sa mere, & tout le public : ce qui n’est, ni édifiant, ni honnête, ni digne d’un grand prince.

379. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Tartuffe n'a corrigé aucun hypocrite, et a fait craindre et abandonner la vertu à une infinité de gens.

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