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122. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89

Elle méritoit d’être coquette, Jebu ayant fait mourir le Roi pour monter sur son trone vînt prendre possession de son palais, & quoique dans cette désolation extrême Jesabel eût tout à craindre pour elle-même, & rien à esperer, au lieu des habits de deuil, dont elle devoit être couverte, elle ne s’occupa que de sa parure, & malgré son âge avancé, osa se flatter (tant les femmes comptent sur le pouvoir de leurs charmes) qu’elle gagneroit l’usurpateur par sa beauté. […] Mais la femme qui craint le Seigneur méritera & obtiendra tous les éloges : Mulier timens Deum Laudabitur. […] Les fronts sillonnés, les yeux battus, les mines équivoques le craignent, comme un voleur craint un honête homme.

123. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

Il semble qu’on craigne de perdre la mémoire des forfaits. […] Craignons les voluptés, comme des filets et des pièges qui en nous rendant esclaves de notre corps, perdront avec lui nos âmes. […] Ne craignons pas, dit-il (L. […] « Publicam libidinis scholam. » Ces chants efféminés, ces concerts lascifs, n’excitent que des mouvements indécents : « Obscene se gerere persuadent. » Ceux qui craignent Dieu, emploient les dimanches à la prière et à la réception des sacrements ; les autres les passent dans les jeux et la fainéantise.

124. (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16

qu’elle était puissante pour la vertu la voix de cet homme qu’un prélat voulut convertir parce qu’il était acteur, et dont le grand homme disait qu’il l’aurait décoré s’il n’eût pas craint les sots préjugésb. […] [NDE] Citation du drame historique de Dupeuty et Regnier, Napoléon ou Schoenbrunn et Sainte-Hélène (1830), où Napoléon dit de Talma, « si je n’avais craint les sots préjugés, je l’aurais décoré » (éd.

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