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361. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Ce sont des aventuriers qui n’ont ni feu ni lieu, ne peuvent être membres d’aucun corps, et ne doivent être admis dans aucune assemblée ni civile ni religieuse ; ils n’ont que la tolérance, on leur laisse faire et dire des folies ; voilà leur état : « Qua porro ignominia, Mimi et Histriones Juliani funus ducebant, probrisque ac ludibriis a scena petitis incusabant, nihil non facientes et dicentes quæ hujusmodi homines qui petulantiam pro arbitrio perpetratre consueverant. » Greg.

362. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

Mais ne leur est-il pas permis de se délasser quelquefois par des promenades, par des conversations ou par quelqu’un de ces divertissements, qui d’eux-mêmes sont indifférents, et qui sont même quelquefois nécessaires de peur que l’esprit et le corps ne succombent sous une application, et des fatigues continuelles ?

363. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

L’ame y acquiert de nouvelles lumieres, & le corps n’y perd rien de sa vigueur. […] Je crois qu’on entend rarement retentir les tribunaux de leurs contentions : tandis que tant de particuliers avides ne rougissent pas de produire tous les jours à l’audience les contestations les plus indécentes & les plus injustes : il n’y a point de corps moins litigieux.

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