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140. (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261

L’Auspice est celui qui considérait les entrailles des victimes, pour en tirer des présages.

141. (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387

Mais autre chose est le plaisir qui résulte de cette justesse d’imitation considérée comme telle, & en tant que c’est une imitation dont nous comparons le rapport avec son original ; autre chose est l’impression agréable que fait sur nous l’action ou l’événement que le Poëte imite. […] Le plaisir de l’Imitation considérée comme Vérité, & comme un événement réel qui se passeroit en notre présence. […] Le plaisir de l’Imitation considérée seulement comme Imitation, & comme un Ouvrage de l’Art, dont on examine le rapport & la convenance avec l’objet qu’il imite. […] Nous considérons les Auteurs qui s’exposent à sa censure, comme autant de Clients de notre raison & de notre goût, qui attendent avec une inquiétude flatteuse pour nous, l’arrêt par lequel nous allons décider de leur mérite.

142. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

Le théâtre, comme délassement, comme instruction, comme lieu d’assemblée, n’est donc pas une chose indifférente ; mais il ne sçauroit être considéré de la même maniere dans un état libre et dans un état despotique. […] M. de Cailhava, dans son dernier écrit, qui a pour titre : Les causes de la décadence du théâtre, et les moyens de le faire refleurir, a parfaitement démontré que cette décadence n’étoit occasionnée que par le défaut de rivalité et de concurrence ; mais plus littérateur que publiciste, il a moins considéré le grand intérêt de la conservation des principes qui tiennent à notre liberté, que son amour pour l’art dramatique qu’il a cultivé avec succès. […] Ils doivent, il faut que leurs créanciers prennent avec eux toutes les sûretés possibles ; mais ils ne peuvent considérer une chose qui n’appartient pas à leurs débiteurs comme une hypotheque.

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