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324. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

L’incertitude sur le genre d’accusation, dont ils seraient sans cesse menacés, les paralyserait, et l’opinion déjà connue d’un juge inamovible, pèserait sans cesse sur leur tête, comme autrefois l’épée suspendue sur celle de Damoclès. […] En effet, cette loi n’est autre chose qu’un jury, uniquement composé de juges inamovibles, dont on connaît de longue main l’opinion.

325. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

Outre les inconvénients innombrables pour la religion et les mœurs, cette plaisanterie continuelle monte l'esprit sur le ton de la plus licencieuse familiarité : l'enjouement est naturellement familier, et la médisance méprisante ; on n'y connaît ni la prudente circonspection qui ne juge qu'avec connaissance, ni la sage timidité qui arrête, ni la modeste retenue qui s'observe. […] Il est très possible que dans le grand nombre des Orateurs qui ont paru en chaire ou au barreau, il s'en soit trouvé d'assez peu sages pour choisir de si mauvais modèles ; ils ont mal connu l'esprit et les devoirs de leur état, et c'est un nouveau grief contre la comédie d'avoir porté son haleine empestée jusqu'à faire profaner le sanctuaire de la religion et celui de la justice.

326. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6

 Mercier, Auteur fort connu, mais fort peu aimé des Comédiens, a tâché de se racommoder avec eux par un Eloge de Moliere, & je crain qu’il ne se brouille encore davantage.

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