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331. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

Le Chaperon 2, mélodrame, avait ouvert l’imagination de la sœur, qui préféra bientôt les Maîtresses filles 3 à Paméla 4 ; et le frère, tout au Pâté d’anguille 5, trouvait la Servante justifiée 6 trop réservée dans sa conduite.

332. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

La scène, surtout, qu’ils ont ensemble est conduite avec tant d’art que Mahomet, sans se démentir, sans rien perdre de la supériorité qui lui est propre, est pourtant éclipsé par le simple bon sens et l’intrépide vertu de Zopire15. […] Dans une grande ville, pleine de gens intrigants, désœuvrés, sans Religion, sans principes, dont l’imagination dépravée par l’oisiveté, la fainéantise, par l’amour du plaisir et par de grands besoins, n’engendre que des monstres et n’inspire que des forfaits ; dans une grande ville où les mœurs et l’honneur ne sont rien, parce que chacun, dérobant aisément sa conduite aux yeux du public, ne se montre que par son crédit et n’est estimé que par ses richesses ; la Police ne saurait trop multiplier les plaisirs permis, ni trop s’appliquer à les rendre agréables, pour ôter aux particuliers la tentation d’en chercher de plus dangereux. […] Une quatrième conséquence de l’objet du même établissement, est que, nul homme ne pouvant vivre civilement sans honneur, tous les états où l’on porte une épée, depuis le Prince jusqu’au Soldat, et tous les états même où l’on n’en porte point, doivent ressortir à cette Cour d’honneur ; les uns, pour rendre compte de leur conduite et de leurs actions ; les autres, de leurs discours et de leurs maximes : tous également sujets à être honorés ou flétris selon la conformité ou l’opposition de leur vie ou de leurs sentiments aux principes de l’honneur établis dans la Nation et, réformés insensiblement par le Tribunal, sur ceux de la justice et de la raison. […] Je vois encore que, par tout pays, leur profession est déshonorante, que ceux qui l’exercent, excommuniés ou non, sont partout méprisés,31 et qu’à Paris même, où ils ont plus de considération et une meilleure conduite que partout ailleurs, un Bourgeois craindrait de fréquenter ces mêmes Comédiens qu’on voit tous les jours à la table des Grands. […] Je ne sais ce qu’elles ont dit, mais elles ont vécu ensemble ; elles ont pu parler des hommes, mais elles se sont passées d’eux ; et tandis qu’elles critiquaient si sévèrement la conduite des autres, au moins la leur était irréprochable.

333. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

Quel nom donner à cette conduite ?

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