L’Auteur de la vie de Moliere convient de tous ces défauts, des grossieretés des valets ; de l’excès du gentilhomme, du libertinage scandaleux de la femme, dont les démarches criminelles tournent toûjours à son avantage, en sorte qu’on est tenté d’imiter sa conduite, toûjours heureuse, quoique toûjours coupable. […] C’est un commerce de galanterie qui prépare, une promesse qui assure, un malheur qui rend nécessaire, un enlèvement concerté, un mariage secret qui s’accomplit : conduite aussi honteuse que funeste, dont on devroit écarter jusqu’à l’idée, & donner la plus grande horreur, qui fait le sel & le dénouement de la piece.

.), s’il faut en croire un ouvrage plein d’irréligion & d’indécence : A l’égard des Acteurs & des Actrices qui courent en troupes comme ailleurs, ce n’est ni le préjugé de la nation ni le genre des pieces qu’ils représentent qui jette comme par-tout le mépris & l’infamie sur leur état, ce sont leurs mœurs & leur conduite, toujours plus dépravées que dans les autres classes des citoyens. […] Voici quelques traits singuliers d’une conduite bien différente.

Vous portez votre ennemi au milieu de vous : tenez une conduite qui vous réponde de vous-même. […] Les gens sages peuvent-ils ne pas censurer une conduite si suspecte ?