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183. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

En étendant cette pratique, on pourrait décerner l’Eloge Théâtral au bon Magistrat, au Citoyen utile d’une manière grande & générale, de quelque condition qu’il fût. […] L’Actricisme était un art libre a Athènes : il y fut honoré : c’était un métier à Rome ; il y fut avili : c’est une profession particulière parmi nous, & la condition de l’Acteur y est légalement la même que chez les Romains. […] Pour les Jeunes-filles qui, placées dans une autre condition, prennent ensuite le parti de se faire Comédiennes, la perte de leur vertu, ou tout au moins le dessein formé de la perdre, a toujours précédé cette résolution, que mille desordres ont suivie. […] Je conclus de ce que je viens de lire, que les Spectacles sont bons ; mais que les effets peuvent en être dangereux les mœurs des Acteurs, leur état, leur condition de Comédiens de profession, leur avilissement, leur licence, en sont la principale cause : les Pièces libres en sont une autre.

184. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

Le choix de ses personnages répond à ce goût : ce sont toujours des gens riches, des gens de condition, qu’il ne convenoit pas de faire agir & penser autrement.

185. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105

& autres personnes de différens états & conditions, & une troupe de musiciens, de fiacres & autres gens de la plus basse espece, vous avez fait bien avant dans la nuit, à la lueur des flambeaux, une irruption dans la maison du Sérénissime Prince Weroninski, Nonce du même Palatinat de Braclaw, dont sont les Princes Czerseverstizki, & que m’y étant présenté à vous ; Amplissime Seigneur Poninski, vous m’avez attaqué par des paroles injurieuses à mon honneur, à ma réputation, vous avez même fait effort pour porter la main sur ma personne, & m’avez calomnié en ces termes : Voici mon ennemi, toujourt contraire à mes sentimens, que je méprise comme indigne d’être mon ami.

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