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162. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

Les acteurs sont de toutes les conditions, guerrier, prêtre, moine, magistrat, artisan, courtisanne, honnête femme, veuve, &c. […] N’est-ce pas un beau fleuron à ajouter à sa couronne, qu’une femme de mauvaise vie, devenue plus délicate dons ses goûts, ne se livre plus, comme la Bejar, belle-mere de Moliere, qu’à des personnes de condition ; & les livres périodiques devroient-ils en quelque sorte dégrader la couronne, en y attachant de si méprisables fleurons ?

163. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

A cette condition, je n’aurai pas sitôt cet honneur, je crois. […] Quel est le bon chrétien qui osera se faire Médecin, quand il réflechira à quelles conditions il lui est permis d’exercer cette profession ?

164. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

Supposé qu’après des occupations penibles, on soit fondé à se divertir pour un moment, c’est sous la condition que l’on s’y prendra d’une maniere innocente : lorsqu’il est permis de manger, faut-il s’empoisonner par des alimens corrompus ?

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