C'est encore avec cette même distinction que les Conciles et le droit des souverains Pontifes, ont condamné la Scène de l'antiquité. Le Concile Elibertin ne « Mimos et Saltationes quæ in Scena fiunt. » Concil, Const. pseud Sex. can. 51. […] Le Concile de Milan ordonne bien que l'on chasse les Histrions, les Mimes et Bateleurs, et tous les gens de cette sorte abandonnés au vice, et que l'on soit sévère contre les Hôteliers, et tous ceux qui les retirent, mais il ne dit rien contre les Acteurs des Comédies et des Tragédies qui n'ont jamais été traités de même sorte.
Une autre ordonnance de l’an 813, du même empereur, d’accord avec les conciles, défendait aux évêques et à tous les autres ecclésiastiques d’assister à ces spectacles licencieux et à ces jeux sales et honteux des histrions. […] On doit faire attention à ces différentes manières dont les comédiens sont considérés dans les canons et décrets des saints conciles déjà cités. Les uns, il est vrai, et ce sont les plus anciens, frappent d’excommunication les cochers de cirque, les bateleurs, les histrions et autres gens infâmes, tandis que les autres conciles plus modernes défendent aux prêtres de jouer la comédie, ainsi que nous l’avons déjà dit ; et ils leur interdisent même d’y assister.
[Acta Ecclesiae Mediolanensis: 1er Concile provincial (p. 40) ; IIIe Concile provincial (p. 86), VIe Concile provincial (p. 316), etc.]. […] [Acta Ecclesiae Mediolanensis: 1er Concile provincial (p. 40) ; IIIe Concile provincial (p. 86), VIe Concile provincial (p. 316), etc.].