Voilà, s’il en fut jamais, le scurrilia profana, vana, fabulosa, du Concile.
, fut de faire chercher (à grands frais) dans la Provence (comme des manuscrits importants de la Bible et des Conciles) les pièces des anciens Troubadours : ce sont peut-être celles qu’on conserve à la bibliothèque du Roi. » Ces Troubadours étaient les anciens Poètes, Chantres, Jongleurs, Ménétriers, etc. qui allaient de cour en cour, de ville en ville, chantant leurs romances, leurs fabliaux, et quelquefois les mettant en drame et les représentant, comme font nos farceurs et vendeurs d’orviétani.
Ces temps ténébreux nous offrent une multitude de Canons, de Conciles, de Statuts Synodaux & de Mandemens d’Evêques pour le rappel des bonnes regles. […] Le Concile de Trente défend aussi de faire jamais servir l’Ecriture sainte à des sujets de divertissement ; & il ordonne aux Evêques de punir des peines de droit ou arbitraires les téméraires violateurs de son décret, aussi-bien que de la parole de Dieu47.