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43. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27

Ces doux et invincibles penchants de l’inclination, ainsi qu’on les représente, c’est ce qu’on veut faire sentir et ce qu’on veut rendre aimable ; c’est-à-dire, qu’on veut rendre aimable une servitude qui est l’effet du péché, qui porte au péché ; et on flatte une passion qu’on ne peut mettre sous le joug que par des combats, qui font gémir les fidèles, même au milieu des remèdes.

44. (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426

Ephes. 6. 12 L’Apôtre aussi faisant mention de la lutte, que nous avons contre les malices spirituelles, propose un combat, I. […] quel combat, qui ne soit consacré à un homme mort ? […] Tiens-toi en tel combat, regarde bien qui sera victorieux, tant que tu voudras, si est-ce que là toute honte et modestie est vaincue.

45. (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21

Après avoir rempli la Grèce de leurs pompes, après l’avoir instruite de leur puissance en civilisation, les muses dramatiques s’introduisirent à Rome, sans y pouvoir vaincre la rivalité que leur suscita le féroce spectacle des combats à mort des gladiateurs ; mais bientôt les barbares ravagèrent la métropole du monde : ensevelies sous les ruines de l’empire, elles restèrent sans voix. […] Aux accents impératifs du devoir dont Corneille avait rempli la scène, le Sophocle moderne fit succéder la voix touchante du sentiment ; intéressant le spectateur au combat incertain où l’amour et la vertu s’engagent. […] Et pour peu qu’il fût susceptible de progrès, on pourrait bien en venir aux combats de gladiateurs.

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