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180. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Benoît XIV le combat par le principe de l’Apôtre, les mauvais discours corrompent les bonnes mœurs, et l’impossibilité morale d’y éviter le péché, par l’autorité du P. 

181. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Ils avoient des Héros sans doute ; mais en dépit du vœu que vous semblez avoir formé d’être æternus laudator temporis acti , il me seroit facile de vous prouver que notre siécle peut fournir des exemples d’héroisme en tous genres, qui ne nous rendent point inférieurs aux Anciens, si ce combat de siécle à siécle, où chacun se consume en efforts inutiles pour faire triompher le siécle qu’il semble avoir pris sous sa protection, n’étoit la plus frivole de toutes les disputes littéraires. […] Nos généreux guerriers couroient affronter les plus grands périls à la tranchée ou au combat, au sortir d’une représentation du Prêjugé ou d’Alzire, sans avoir besoin qu’un Tyrtée moderne leur modulât sur sa flûte les différens tons de la valeur.

182. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

.) ; mais il le brode plaisamment, en donnant deux plans de comédie ; l’un sur les misères de la vie, où la fièvre, la colique, la faim, la concupiscence, seraient les acteurs ; l’autre sur la vie quadragésimale, où l’huile, accompagnée des racines, légumes, et autres aliments du carême, se battrait contre les œufs, le beurre et le fromage, et les mettrait en fuite : idée qu’il a prise du combat des andouilles entre le carême, dans le Pantagruel de Rabelais.

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