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17. (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146

Tout ce qui est capable de réveiller les passions, d’exciter la concupiscence de la chair et des yeux, et l’orgueil de la vie, s’y réunit. […] Loin d’approuver ces sortes de divertissements, il a écrit tout ce qui est capable d’en faire connaître le ridicule, le danger et le venin.

18. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

Après que notre Dieu eut bâti cet auguste Temple de sa divinité, réglé par les lois de sa sagesse, et orné d’Anges la région qui surpasse le Ciel, assisté les Globes Ethériens d’éternelles intelligences, rempli les plus basses et moindres parties de ce monde inférieur de toutes espèces d’animaux, il désira d’y loger une créature capable par raison d’admirer l’ouvrage et la grandeur de 1’ouvrier : il créa l’homme, et ne lui donnant comme aux autres aucune propriété particulière, le mit au milieu du monde, sans lui assigner retraite, et lui donna la puissance d’être tout ce qu’il voudrait : il n’est ni céleste, ni terrien, ni mortel, ni immortel, mais arbitre de lui-même, il se peut rendre comme les pierres, les métaux, les brutes, ou les Anges ; et enfin compagnon et fils de Dieu, s’il se retire au centre de son unité, il tient en lui le germe de toutes sortes de vies, celles qu’il voudra cultiver croîtront, et il en aura les fruits. […] Mais où trouverons-nous des paroles capables de ces effets qu’aux lieux publics où l’on voit l’honnête et l’agréable ensemble, et l’art et la science qui répondent également, sur les théâtres des Comiques, figurant les actions de celui du monde, où chacun essaie de désarmer Pallas, louer la vertu, reprendre le vicef. […] Et parce que l’enuie d’ouïr, de savoir et d’apprendre est naturelle en nous, et que notre âme est comme un livre blanc où nous pouvons graver ce qui la doit remplir, ou une terre capable de recevoir l’ivraie et le bon blé ; elle nous choisit des propos pour faire germer des fruits et des fleurs qui puissent apporter une moisson digne de sa culture et de notre devoir ; pour ne faire de notre esprit un tableau d’horreur et de honte, et un champ de broussailles et d’épines, au lieu d’amaranthe, d’œillets, et de lys. […] [NDE] Comprendre : « Mais où trouverons-nous des paroles capables de ces effets, sinon dans les lieux publics où l’on voit l’honnête et l’agréable ensemble, et l’art et la science qui se répondent, c’est-à-dire sur les théâtre des comédiens, qui figurent les actions du théâtre du monde, et où chacun essaie de désarmer la guerre, louer la vertu, reprendre le vice.

19. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13

Cet Auteur a prêté à la Comédie une noblesse dont on ne la croyait point capable. […] Quelle estime peut-on avoir des hommes, s’ils sont capables de rire, ou même de sourire, lorsqu’on les croit vivement touché du malheur de quelque infortuné.

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