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355. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

Les contes & la plupart des œuvres de Dorat sont beaucoup plus licencieux que les contes de Lafontaine ; c’est une vraie nudité, une infâme obscénité, en style plus élégant que Marot, Regnier, & Rabelais, mais plus dangereux ; il ne s’en cache pas, la modestie lui est inconnue ; on n’a pas besoin de savoir qu’il étoit livré au théatre & aux Actrices ; son style, selon l’expression de Boileau, se sent des lieux que frequentoit l’Auteur ; il allarme souvent les oreilles pudiques .

356. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Ce témoignage de Ben Jonson est si clair et si sensé qu’il n’a besoin ni de nos Commentaires ni de nos raisonnements pour produire son effet dans les esprits un peu raisonnables.

357. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

J’ai trop bien démontré, je crois, que l’amour vertueux que vous attaquez encore ici était un sentiment louable, et très digne d’occuper la scène pour qu’il soit besoin de plaider de nouveau la cause du Parterre à ce sujet et justifier l’intérêt qu’il prend à Bérénice et à Zaïre : je rougirais pour lui s’il n’aimait pas ces deux femmes adorables autant que vous lui reprochez de le faire.

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