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14. (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500

Tout ce qui est dans la nature n’est pas bon à mettre sur le Théâtre, 58 Critique des Ouvrages d’Aristophane, et son autorité nulle pour l’affaire présente, 59 Le témoignage de ce Comique contre lui-même, 79 Autorités de Ben Jonson, 83, et suiv. Autorités de Beaumont et Fletcher, 84 Autorités Et de Pierre Corneille, contre l’état présent du Théâtre Anglais, 88 CHAPITRE SECOND. […] Les vertus morales persécutées sur notre Théâtre, 248 Les Héroïnes de nos Comédies aussi vertueuses que les Héros avec le même succès qu’eux, 250 Les jeunes personnes de condition ont des mœurs plus saines dans Plaute et dans Térence, 251 Vaine Justification de l’Astrologue Joué, dans sa Préface, 254 Sentiment d’Horace contraire à celui de l’Astrologue joué, 256 Exemple de Ben Jonson inutile pour justifier l’Astrologue Joué, 260 Autorité de Shakespeare opposé à l’Astrologue Joué, 263 Erreur de l’Auteur de l’Astrologue Joué, sur la différence qu’il met entre la Tragédie et la Comédie, 265, 266 Le divertissement n’est point la fin principale de la Comédie, 267 La Comédie et la Tragédie, quoique par une route différente, doivent tendre à une même fin ; qui est la réformation des mœurs, 268, et suiv.

15. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222

Ce critique paraît si peu instruit sur cette matière, qu’il semble ignorer l’origine des prétentions de l’autorité spirituelle sur l’autorité temporelle. […] Ces prélats, se voyant seigneurs, et admis à participer au gouvernement de l’Etat, s’imaginèrent y avoir droit comme évêques, tandis qu’ils n’avaient obtenu quelques privilèges temporels qu’en leur qualité de seigneurs. » On doit observer que cette portion d’autorité temporelle, ne devait pas s’étendre au-delà de la seigneurie qui leur était affectée. […] Ce système d’empiètement et d’usurpation d’autorité fut adopté par les ministres du culte, qui, foulant à leurs pieds les préceptes de la religion chrétienne, convoitaient les richesses terrestres de ce bas monde, et voulant, disaient-ils, s’en emparer pour la gloire de Dieu, ils s’appliquèrent, dans toutes les occasions, à en imposer au stupide vulgaire et à rançonner la crédulité. […] Il aurait pu admettre ou rejeter la manière dont j’ai envisagé les droits des comédiens, que j’ai placés sous l’égide de l’autorité des rois et de l’autorité du pape, qui, à Rome, n’anathématise pas la profession de comédien.

16. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « I. Occasion et dessein de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie. » pp. 1-3

L’autorité Ecclésiastique s’est fait reconnaître : par ses soins la vérité a été vengée, la saine doctrine est en sûreté, et le public n’a besoin que d’instruction sur une matière qu’on avait tâché d’embrouiller par des raisons frivoles à la vérité et qui ne seraient dignes que de mépris s’il était permis de mépriser le péril des âmes infirmes : mais qui enfin éblouissent les gens du monde toujours aisé à tromper sur ce qui les flatte. On a tâché d’éluder l’autorité des Saints Pères à qui on a opposé les Scholastiques, et on a cherché entre les uns et les autres je ne sais quelles conciliations, comme si la comédie était enfin devenue ou meilleure ou plus favorable avec le temps. […] C’est un Prêtre, c’est un Confesseur qu’on introduit pour nous assurer qu’il ne connaît pas les péchés que des docteurs trop rigoureux attribuent à la comédie : on affaiblit les censures et l’autorité des Rituels, et enfin on n’oublie rien dans un petit livre dont la lecture est facile pour donner quelque couleur à une mauvaise cause.

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