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92. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

Venez-y donc goûter la divine parole ; un moment de mortification vous assurera une volupté pure, un moment de plaisir vous causeroit plusieurs jours d’amertume. […] Ainsi goûterez-vous une joie ineffable qui ne sera point troublée par les remords de la conscience, & vous vous assurerez dans l’autre vie des couronnes éternelles.

93. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

Les uns et les autres, qui ont sondé le goût du Public, se trouveraient donc forcés de s’arranger sur ses dispositions, s’ils voulaient s’assurer sa présence et ses suffrages. […] Lebrun cité par l’Auteur de l’Essai sur la Comédie moderne, assure le même fait d’après l’Auteur de la Vie de Saint Charles.

94. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286

Un Frère est assez barbare pour envoyer à son Frère une boète remplie de poudre, & disposée de façon qu’en s’ouvrant elle fasse périr le malheureux objet de sa rage ; nous en sommes assurés ; pourtant un pareil tableau mis sur la Scène, révolterait tous les Spectateurs ; parce qu’il peindrait des choses trop éloignées de la Nature : il est possible qu’un Père, livré au fanatisme, ait pendu lui-même son Fils, mais on refusera toujours de croire une pareille probabilité.

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