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227. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

Ainsi comme il ne leur en donne que l’usage, ils lui doivent rendre compte du moindre moment de ce temps, comme l’Evangile assure qu’on rendra compte des moindres paroles oiseuses.

228. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

Cette bête est montée du fond de l’abîme de l’idolâtrie et du vice, qui en furent l’origine, en ont assuré les progrès et perpétué la durée, et y règnent souverainement encore, jusqu’à y recevoir le culte suprême des sentiments, le sacrifice du cœur et de la conscience, et à faire du langage sacré de la religion le jargon aussi ridicule qu’impie de ces climats empestés.

229. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Les autres écriteaux furent effacés par une grosse pluie qui troubla un peu la pompe de la cérémonie triomphante : ceux qui avaient vu ces écriteaux assurèrent que sur l’un étaient gravées ces paroles, gratia proveniens, sur l’autre, gratia concomitans, et sur une troisième, gratia perficiens. […] Ceux-ci répondaient chacun par une vingtaine de vers, et assuraient qu’ils allaient avec joie s’acquitter de ce devoir. […] Ce novice étant souvent interrogé, ne voulait rien apprendre, dans la crainte que les cordeliers ne le tuassent pour avoir diffamé l’ordre ; mais les juges l’ayant assuré qu’il ne lui serait rien fait, il divulgua tout, et étant confronté avec les cordeliers, sa déclaration fut toujours la même.

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