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244. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Devant un corps à qui ni Moliere, ni la plupart des Enciclopédistes n’appartiennent pas, & à qui Lafontaine n’a appartenu que fort tard, & qui sans doute n’adopte pas la plus grande partie de ses œuvres, qui adopte encore moins un Dictionnaire que la Puissance Royale a proscrit, & dans un temps où l’assemblée du Clergé où il étoit député, donne un ouvrage contre cet Esprit philosophique ?

245. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Les spectacles se donnent sans exception, pour tous ceux qui forment & augmentent l’assemblée des spectateurs … & pour tous ceux, qui payent le droit d’y assister … Faites votre devoir, n’y paroissez plus … Que le plus grand nombre en fassent de même ; le Théatre sera bientôt abandonné… Vous sçavez, que dans telles & telles compagnies, on n’entend que des sarcasmes contre la Réligion, & contre ceux, qui se font gloire d’en avoir ; vous n’ignorez pas, qu’on y tient sans cesse, des propos de la derniere indécence, & qu’on n’y chante que des chansons équivoques &c. […] PLusieurs personnes n’aiment pas le jeu, la promenade les ennuye, les assemblées leur sont insipides : rien ne les amuse que les spectacles ; ne leur sera-t-il pas au moins permis d’y aller de tems en tems, pour y trouver un délassement ?

246. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

Ce sont des libertins qui se réunissent pour se réjouir, faire de bons repas, s’aider dans leurs amours, s’entretenir librement, en se gardant un grand secret qui y répand un assaisonnement plus piquant ; le lieu de l’assemblée bien fermé, & éclairé par des bougies, est un vrai théatre où l’on joue assis autour d’une table ; le tablier, la truelle, l’équerre font un habit d’Arlequin.

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