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190. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16

Beaucoup d’honnêtes-gens qui vont à pied, & qui n’ont qu’un jour ou deux dans la semaine dont ils peuvent disperser pour le Spectacle, trouveraient un avantage sensible dans le rapprochement des trois Théâtres : il en coûte peu à chacun de se rendre de bonne-heure dans un quartier déterminé, à quelque distance qu’il soit ; mais lorsqu’on y est parvenu, si la Salle est déjà remplie, il devient pénible & décourageant d’être obligé de chercher son pis-aller à une lieue, au risque de perdre encore ses pas, ou tout-au-moins d’arriver très-fatigué, pour rester trois heures debout au Parterre.

191. (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453

« Qu’ils changèrent enfin de ton De crainte d’avoir du bâton. » C’est ce qu’il leur arrive quelquefois, quoique non pas si souvent, que mérite leur insolentes coutumes, et leur honteux commerce.

192. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Si monseigneur l’archevêque de Rouen avait eu pour le roi cette déférence qui doit germer et se développer dans le cœur de tout bon Français, et s’il eût pris l’avis du Gouvernement avec lequel il aurait dû se concerter sur le mandement qu’il a fulminé, certes, cet acte qui a réveillé tant de passions, tant de craintes et d’alarmes aurait subi de sages modifications ; la société n’en aurait pas été ébranlée aujourd’hui, car le gouvernement, qui connaît à fond le génie, l’esprit et le moral des Français, aurait, il n’en faut pas douter, fourni à ce prélat les moyens d’arriver à son but, sans heurter l’esprit du siècle et causer de nouveaux troubles.

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