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212. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

Bien loin d’encourager les compositeurs, on devroit défendre d’en jouer, d’en composer de nouvelles : la plupart ne sont que des plagiats, la plupart choquent la Religion & les mœurs ; & en bonne police, pour l’intérêt même du Théatre, on devroit arrêter toutes les plumes. Ce n’est qu’un embarras pour les magistrats & les censeurs : toute leur vigilance ne suffit pas pour arrêter le mal ; il faudroit des armées pour contenir ces ennemis du bien. […] Dans le siecle passé, Moliere lui-même, que cette raison n’auroit pas arrêté, n’osa point traiter ce sujet : il eût été odieux & révoltant.

213. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Les guerres civiles, les incursions des Barbares arrêtèrent autrefois les progrès de l’esprit chez les différens Peuples de la terre.

214. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Si vous estes sages, suivez donc le conseil du saint Esprit, quand il vous avertit dans ses Ecritures de ne point arrêter vos yeux sur les personnes du sexe, de peur que leur beauté ne vous devienne un sujet de chûte : Eccli. […] Mais un mariage à faire n’éteint pas le feu qu’allument les conversations libres, & n’arrête pas les desordres, où tombent ceux qui ne font pas avec leurs yeux le même pacte que Job avoit fait avec les siens.

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