/ 470
319. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

On prétendait par ce moyen amuser innocemment la jeunesse, l’enhardir et la former à parler en public, et pour mieux corriger ces jeunes gens, on chantait dans les entractes des chansons satiriques sur le compte de chaque Séminariste, même des Directeurs, on lisait à haute et intelligible voix des gazettes ecclésiastiques, remplies d’anecdotes de Séminaire les plus propres à les tourner en ridicule, on faisait de petits jeux où on leur disait leurs vérités, pour leur apprendre à éviter la médisance. […]  28.) rapporte que les Jésuites ayant remarqué dans la jeunesse Indienne une adresse singulière à imiter et à contrefaire tout ce qu’ils voyaient, se servirent de ce moyen pour leur faire goûter les mystères de la religion, ils dressèrent des théâtres et composèrent des pièces sur la vie, la passion, la mort de Jésus-Christ et de la Sainte Vierge (dans le goût sans doute de celles que donnaient alors à Paris les Confrères de la Passion, dont peut-être ils avaient eu connaissance en Europe), qu’ils firent apprendre aux Indiens, et les leur firent représenter.

320. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Il nous l’apprend en cent endroits divers. […] Je péchais, ô mon Dieu, en négligeant d’apprendre ce que m’enseignaient mes parents et mes maîtres (dans la jeunesse).

321. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Celui-ci, dont la fortune était alors fort délabrée, ayant appris peu de temps après ce mot flatteur, courut aussitôt à l’appartement du Cardinal, qu’il trouva couché. […] Cahusac, qui dans son Traité de la Danse, nous apprend que le Concile de Trente donna le bal à Philippe II, Roi d’Espagne, et que le Cardinal Légat, Président, en fit l’ouverture par une gavotte.

/ 470