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126. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360

Les législateurs ecclésiastiques sont les évêques et les prêtres qui ont composé nos premiers conciles, ces conciles étaient, par rapport à la religion et à l’Eglise, ce que sont nos assemblées législatives par rapport à nos lois et à la politique qui régit les Etats ; les lois émanées des conciles se nomment décrets et les articles de ces décrets s’appellent canons, c’est-à-dire, articles de la loi. […] Ier Conc. général de Nicée, an 325, can. 7. » On voit, par le texte de ces canons, que l’Eglise, qui a dû se montrer sévère dans les principes de son institution, à l’égard des fidèles qui suivaient ses lois, et contre lesquels elle a souvent lancé des sentences exterminatoires, n’a pas non plus ménagé ses propres ministres, en les soumettant à une discipline rigoureuse, de laquelle devait nécessairement dériver un respect salutaire pour la foi, et une confiance sans borne pour les prosélytes qu’elle appelait dans son sein.

127. (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248

Les allégations de plusieurs Auteurs ne sont pas beaucoup nécessaires en cette occasion : Nous ne doutons point premièrement que l’Histrion ou Bateleur ne pût être autre chose que le Comédien : Aujourd’hui ceux qui dansent sur la corde et qui font des sauts périlleux, ou qui jouent des gobelets, ne sont pas ceux qu’on appelle des Comédiens, et qui représentent des Pièces sur le Théâtre : On a encore voulu faire distinction entre ceux qui jouaient des Comédies facétieuses, et ceux qui représentaient des Tragédies, et autres Pièces de leur style, comme si ceux qui ne jouaient que des Pièces sérieuses eussent été des Hommes vénérables. […] Il est certain que Cicéron et d’autres Auteurs appellent Roscius, Histrion aussi bien que Comédien.

128. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11

(C’est ainsi que Tertullien appelle les Spectacles) Ce vice le plus honteux & le plus dangereux de tous, ne devroit pas même, selon saint Paul, être nommé parmi des Chrétiens.

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