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2. (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36

de Kerlon en a dit alors dans ses Affiches de Province du 5 & 12 Décembre de l’année 1760. […] Linguet en a porté le jugement dans son Journal de Politique & de Littérature, N°.... mois de Novembre, année 1774. […] Dieu seul le sait ; à son rang, c’est-à-dire dans quelques triples d’années. […] N°. 20. année 1775. » Je n’en veux point à ces Messieurs ni à ces Dames ; j’aime assez les Acteurs, plus encore les Actrices. […] Année 1769.

3. (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11

Raphaël forma, dans le cours de dix années, plusieurs Peintres célèbres ; et le Poussin, en d’autres temps, ne put parvenir à faire un seul élève digne de sa gloire et de sa renommée. […] Je crois que, depuis quelques années, les auteurs dramatiques travaillent trop rapidement. […] Aujourd’hui, je n’exagère pas en affirmant qu’on en joue, par année, plus de huit cents ; ce qui suppose une facture de plus de huit mille ; car les directeurs en agréent tout au plus une sur cent. […] … je veux qu’il se donne quelques mouvements, pour se dégager de dessous la masse de dix années de troubles ; ses efforts ne ressemblent pas à ceux d’Encelade sous l’Etna qui l’écrase. […] Là on voit des pièces moins soignées, rapidement écrites, et dont les auteurs ont obtenu la représentation lucrative, sans avoir attendu des années… Alors mes jeunes gens perdent le sentiment du beau, du parfait.

4. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230

L’autre d’une couronne d’Epis & de deux cornes d’abondance, avec l’année de la fondation. Tous les ans au mois de mai se tiennent les grands jours : les peres & les meres de familles, s’assemblent devant le Juge qui reçoit leur suffrage ; celui qui pendant l’année s’est attiré quelque reproche est exclus du droit de le donner. […] Les Juges après avoir recueilli les voix en choisissent trois de ceux qui ont eu le plus de voix, le Seigneur choisit entre les trois, alors, devant tout le monde, on publie les noms de ceux qui ont eu plus de suffrages, & on exhorte les autres à les mériter une autre année. Si c’est l’année des filles, elle est couronnée de Roses, la Dame du lieu lui attache la médaille qui pend à un ruban couleur de rose. […] La Rosiere fut mariée dans l’an ; le Seigneur voulut être parrain de son premier enfant ; le Rosier fut marié aussi dans son année, on lui fit les mêmes honneurs.

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